Voici les principaux vices cachés que l’on rencontre dans le cadre de transactions immobilières:
Parce que la toiture d’un bien n’est pas toujours visible et accessible, il est courant que des vices soient découverts a posteriori. Un acheteur peut être confronté à des fuites en toiture à cause de tuiles cassées ou d’un conduit de cheminée vétuste. Il peut aussi constater que la charpente a été modifiée pour aménager les combles et que celle-ci présente un défaut de solidité. Une attaque d’insectes xylophage peut également être considérée, sous certaines conditions, comme un vice caché.
Les indices peuvent être la présence de seaux dans les combles, des traces de coulures sur des pièces de charpente, des trous d’envol de capricornes bouchés au mastic, etc…
Même lorsque le diagnostic électricité a été effectué dans le cadre de la mise en vente d’un bien, il peut arriver que l’acquéreur fasse de surprenantes découvertes. Branchements multiples sur un seul domino, traces d’échauffements dans des prises murales, absence de dispositif de protection des personnes, etc…
Il n’est pas rare qu’une vente de maison se fasse au printemps ou en été. A ces périodes le chauffage n’est pas utilisé et il n’est pas possible pour l’acquéreur de vérifier le bon fonctionnement d’une chaudière ou d’un poêle à granulés. Lorsque la période hivernale arrive, l’acheteur est alors confronté à des dysfonctionnements plus ou moins importants du système de chauffage.
Par exemple, un refoulement des fumées lorsque le poêle est mis en route, un chauffage au sol présentant d’importants dysfonctionnements (zones froides empêchant d’obtenir un confort d’usage minimal).
Lorsqu’après achat d’un bien, le nouveau propriétaire constate le développement de moisissures sur des peintures récentes ou leur décollement, il y a lieu de considérer qu’il s’agit d’un vice caché.
De la même façon, si en retirant un lambris récent dans une pièce, on constate d’importants problèmes de remontées capillaires sur le mur ainsi masqué, il est évident que le vice caché est avéré.
Si un ancien sous-sol a été aménagé par le vendeur et que la pièce présente, après la vente, d’importants problèmes d’humidité, l’acheteur se trouve alors dans un contexte de vice caché.
Si lors d’un achat aucune fissure n’est présente sur les façades d’un bien mais que cette pathologie se développe soudainement après la vente, il est légitime d’envisager d’être en présence d’un vice caché. Ceci est d’autant plus vrai que les façades ont été refaites récemment ou que l’on constate la présence de mastic dans les fissures nouvellement ouvertes.
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