Expertise fissure > Réparation des fissures > Le confortement des fondations
Il existe trois grands principes de confortement des fondations :
La plus connue des reprises en sous-oeuvre est la mise en place de micropieux. Cette méthode est déployée lorsque la couche d’argile sous les fondations présente une grande épaisseur (souvent au delà de 10 mètres). Ce renforcement des fondations consiste en la mise en oeuvre de pieux verticaux. Leur diamètre fait généralement une dizaine de centimètre. Ces micropieux sont forés sous les fondations du bâtiment à stabiliser. Les pieux, constitués d’une armature métallique, sont scellés au sol à l’air d’un coulis de ciment. Enfin, ils sont reliés à la fondation par un massif ou une longrine en béton armé.
Les micropieux sont généralement implantés tous les un à deux mètres. Ils doivent être mis en oeuvre sur toute la périphérie de l’ouvrage à conforter.
Cette technique est relativement envahissante (machines de forage, excavations, etc) et présente un coût de mise en oeuvre élevé. C’est pour cela qu’il arrive parfois que le coût du confortement soit plus élevé que la valeur du bien concerné par les fissures.
Quand le « bon sol » est situé à une profondeur un peu moins importante (environ 3 mètres), cette reprise en sous-oeuvre peut être utilisée.
Elle consiste à mettre à nu les fondations par tronçons, puis à placer sous celles-ci des plots en béton afin d’approfondir l’assise. La profondeur variera en fonction de plusieurs paramètres, en particulier la localisation d’un sol suffisamment compact et insensible aux variations hydriques.
Cette méthode génère beaucoup de travaux et de dégâts sur les avoisinants. Nécessitant de lourds moyens mécaniques et techniques ainsi qu’une durée de mise en oeuvre élevée, elle représente un coût de renforcement des fondations relativement élevé.
Dans certains types de sols, le confortement de l’assise des fondations par injection de résines est réalisable. Cette méthode, peu envahissante, est généralement couplée avec la mise en place d’ouvrages complémentaires. Ceux-ci permettent de mieux réguler l’humidité du sol (trottoirs, drains, etc…).
Cette méthode présente de nombreux avantages qui sont: la rapidité d’intervention, des dégâts aux avoisinant réduits, un coût souvent plus faible par rapport aux deux autres méthodes.
Il n’est pas forcément facile de faire le bon choix de mode de confortement pour trois raisons.
Pour vous assurer de faire le bon choix, il est nécessaire de vous rapprocher du seul professionnel ayant la connaissance technique et l’indépendance de jugement nécessaire : l’expert fissure.
Suite à la réalisation des travaux de confortement, le traitement des fissures peut enfin être réalisé. Dans la majorité des cas, il s’agit d’ouvrir les fissures puis de les suturer à l’aide d’agrafes métalliques. Finalement, après vérification de la stabilisation de l’ouvrage, les embellissements peuvent être repris et la réparation considérée comme terminée.
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