Vendeur et vice caché

Il arrive parfois qu’un acquéreur détecte un problème sur la maison qu’il a acheté et considère que celui-ci est un vice caché. Dans ce cas, il vous aura signifié le problème et vous aurez probablement reçu un courrier recommandé. Pour ne pas commettre d’erreur, suivez nos conseils!

Ne pas faire la sourde oreille

Lorsqu’un acheteur ou son représentant prend contact avec le vendeur d’un bien immobilier, ce n’est jamais sans raison. Même si silence ne vaut pas acceptation dans ce domaine, nous vous conseillons de toujours prendre note de ce qui vous est signifié.

Toujours donner une réponse, mais la bonne!

Une erreur à ne pas commettre est de ne pas répondre lorsque l’acheteur vous signifie un problème ou vous accuse de vice caché. Attention, même si il est nécessaire de répondre, il s’agit de ne pas répondre n’importe quoi et n’importe comment.

Ne pas s’engager dans une transaction

Autre erreur à éviter à tout prix, se lancer dans une transaction. En effet, si vous accepter un accord transactionnel relatif à un éventuel vice caché, vous admettez une part de responsabilité. Si tel est le cas, cela correspond à mettre un doigt dans l’engrenage de la responsabilité et de l’acceptation des demandes de l’acquéreur. Vous vous exposez alors aux conséquences possibles d’un recours en vice caché.

Se préparer pour ne pas être pris de court

Il faut considérer le contexte d’un recours en vices caché comme une joute, voire une bataille. Les armes utilisées seront, entre autres, les éléments techniques, les démonstrations (parfois abusives) et les documents liés au bien immobilier vendu (Diagnostics, Factures d’entretiens, etc…).
Il est donc important de faire un bilan de toutes les pièces en mains de l’acquéreur et d’envisager tous les points sur lesquels il basera son argumentaire. Le but étant de mieux prévoir pour se défendre.

Se défendre pour ne pas assumer une responsabilité

Une fois que tout sera prêt et que la stratégie de défense aura été définie, il faudra être en mesure d’apporter des éléments de réponses aux accusations. Démonter l’argumentaire de l’acheteur et démontrer que la garantie de recours en vices cachés ne peut être appliquée.
Si vous vous êtes montrés à l’écoute, que vous n’avez pas pris d’engagement auprès de l’acquéreur, que vous vous êtes bien préparés, vous aurez maximisé vos chances de succès.

Etre accompagné

Quoi de plus facile que de s’en prendre à un plus faible, à quelqu’un de désarmé ? Ne restez pas seul lorsque vous êtes l’objet d’un recours en vices cachés. Pour ne pas faire d’erreur et vous défendre efficacement, soyez accompagné par un expert en vices cachés.